Carnet des vadrouilleuses
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Amazonie Péruvienne
Santa Rosa
Il ne nous faut pas 5 minutes en bateau taxi pour arriver à Santa Rosa, et donc au Pérou. J'ai un petit pincement au cœur en me rendant compte que la Colombie, c'est déjà fini !
Mais le Pérou nous attend, avec son lot de découvertes !Nous traversons le village-rue à la recherche d'un logement pas trop décrépi, et, pratiquement à la fin du village, nous finissons par en trouver un. Le prix nous semble un peu élevé, mais on ne peut pas tout avoir !…
Nous traversons le village-rue à la recherche d'un logement pas trop décrépi, et, pratiquement à la fin du village, nous finissons par en trouver un. Le prix nous semble un peu élevé, mais on ne peut pas tout avoir !…
Une fois nos bagages déposés nous filons nous sustenter dans le resto situé juste en face. La vue est sympathique, la bière est fraîche et le ceviche absolument délicieux !
L’après-midi se passe entre achat de cartes SIM et organisation de la suite du voyage. Nous allons souper tôt puis filons au lit car le réveil est prévu à 2h30…
Mais à 2h le gars de l’hôtel tambourine à la porte pour nous réveiller ! Il n'est pas bien lui ? On doit être au port, situé à 5 minutes en motocarro, à 3h ! On a le temps !!!!
C'est finalement à 2h45 que nous arrivons au port ! Nous sommes contentes d'avoir opté pour la mototaxi malgré le prix prohibitif demandé, car le bateau est amarré à un endroit bien précis, loin des autres bateaux, tout au bout de la berge boueuse qui fait office de port… Dans le noir, on n'aurait jamais trouvé ! La descente vers le fleuve à la « Petzl » avec les sacs sur le dos est folklorique !
Il y a déjà beaucoup de monde qui attend, et on commence à comprendre pourquoi ils nous font venir à 3h du matin alors qu'on démarre à 5… Un employé, seul, réceptionne chaque bagage et écrit à la main le nom et la destination de chacun… ensuite, une fois le bagage déposé, il faut refaire la file pour rentrer dans le bateau…. Il est 4h30 quand nous y entrons enfin et à 5h nous démarrons comme prévu… le trajet n'est pas inconfortable, et seules une ou deux visites de la police et de l'immigration viennent troubler ces 12 heures de trajet.
Iquitos
Arrivées à Iquitos, nous récupérons nos bagages à la criée puis embarquons dans un mototaxi en direction du centre-ville et de notre hôtel. Iquitos étant la plus grande ville au monde sans accès par la route, il y a peu de voitures, et la circulation, bruyante et désordonnée, à un parfum asiatique…
La fin de journée sera vite emballée : souper et au lit !
En ces premiers jours à Iquitos, la priorité est mise sur la lessive qui s'amoncelle dans nos sacs. Malheureusement toutes les lavanderias sont fermées ! Oui, c'est dimanche et ce n’est pas l’Asie : tout est fermé ! Et ça fait chi*** ! Cela renvoie aussi à demain notre visite à l’office du tourisme. Bref, nous finirons par simplement nous balader dans le centre, profitant des paisibles terrasses du malecón et nous interrogeant sur l’étrange maison de fer signée Gustave Eiffel, importée par un milliardaire qui n'avait rien de mieux à faire que de commander un maison de Gustave Eiffel du fin fond de la jungle.
A midi, nous trouvons un sympathique petit almuerzo à prix raisonnable, puis retournons digérer dans notre chambre. D'ailleurs, on digère tout l’après-midi…
Fin de journée, je me sens même nauséeuse, Fla va donc seule se trouver de quoi souper. Je me sens de moins en moins bien au fil de la soirée et fini par arriver ce qui devait arriver !
Je passe une très mauvaise nuit, entrecoupée d'allers-retours à la salle de bain.
Le lendemain matin, je suis complètement nase, mais je me sens un peu mieux, à condition qu’on ne me parle pas de nourriture ! Je passe la journée à lire et à dormir.
En fin de journée, je fais tout de même l’effort d'accompagner Flavia jusqu'au port pour aller prendre quelques renseignements sur les bateaux lents à destination de Yurimaguas, d'où nous retrouverons une route vers le reste du monde. Il semblerait qu'en cette période des bateaux partent tous les jours. Parfait
Nous complétons nos infos à l’office du tourisme qui nous conseille tout de même de revenir quand nous aurons décidé de la date de notre départ, pour qu'ils téléphonent pour nous donner les renseignements exacts.
Après discussion, nous décidons de partir le surlendemain pour avoir tout de même une journée pour faire nos préparatifs, et que j'aie le temps de me remettre complètement.
Le lendemain, en début de journée nous partons en quête d'un hamac au marché de Belen, et nous complétons notre panoplie par un tupperware qui servira d'assiette.
Le marché de Belen est sympathique mais au vu des informations reçues on s’attendait franchement à quelque chose de plus sensationnel… il est vrai qu'en saison humide une partie du marché se visite en barque, ça peut faire la différence....
De retour au centre-ville, nous partageons notre temps entre la visite à l’office du tourisme qui nous confirme, après vérification, que le bateau Eduardo IX démarrera le lendemain à 14h, et l’achat de quelques denrées pour le voyage qui durera entre 3 et 6 jours…
Et le lendemain en fin de matinée, nous nous dirigeons donc vers le port.
