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Cárdenas

Cardenas

Après un vol somme toute assez tranquille, nous sommes accueillies à notre arrivée à l’aéroport de Varadero par une drache tropicale. Après les formalités d’usage, nous nous engouffrons dans un taxi à destination de Cárdenas. Pour notre première nuit, nous avons choisi cette petite ville pour sa proximité avec l’aéroport, couplée avec sa réputation d'authenticité, a contrario de Varadero même, véritable usine à touristes. Du trajet qui nous mène à Cárdenas, nous ne verrons rien, le paysage étant noyé sous les trombes d’eau qui assaillent le taxi. Celui-ci peine d’ailleurs à avancer !

Après 20 minutes de route nous arrivons à Cárdenas. Le chauffeur éprouve quelques difficultés à trouver la casa particular que nous avons réservée sur Airbnb, mais grâce à l'aide des habitants du quartier mis à contribution, nous finissons par arriver à bon port.

C'est par une avalanche de sourires de bienvenue que nous sommes accueillies à la casa Blanquita. Notre chambre, simple mais très propre, est située sur une terrasse surplombant une cour ombragée. Immédiatement, on s'y sent bien ! On nous propose le souper à la casa ainsi que le petit déjeuner que nous acceptons. La fatigue du vol et le décalage qui nous tombe dans les pattes nous enlèvent toute envie de nous aventurer dehors ce soir ! Après un copieux souper, une nuit à faire pâlir un bébé et un déjeuner de rois, nous décidons de rester une nuit de plus ici, histoire d'avoir le temps de faire le tour de la ville sans courir… Et puis, on se sent tellement bien dans cette casa….

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Le lendemain, après l’extraordinaire petit déjeuner servi, nous faisons nos adieux à nos incomparables hôtes ! Et c'est dans une vieille voiture que le grand-père de la famille nous ramène à Varadero d'où nous espérons trouver un bus ou un colectivo pour rejoindre Trinidad.
Dès notre arrivée, le grand-père se renseigne pour nous. Le seul bus était à 7h30, nous devons donc attendre qu'un colectivo se remplisse. Il nous faut 2 personnes supplémentaires. Nous attendons donc quelques temps, puis, demandons s’il y a d'autres colectivos que nous pourrions éventuellement compléter pour d'autres destinations. On n'est pas figées, on veut bien laisser le hasard nous guider sur ce coup-là. Mais non, les seuls en demande sont pour la Havane et c'est notre destination finale puisqu'on y reprendra l’avion dans 15 jours.

Nous passons la journée à flâner dans les rues de Cárdenas. Entre balades à pied en longeant les immeubles pour éviter de fondre sous la chaleur torride et humide, et balades en taxi- calèche, nous faisons assez rapidement le tour de la petite ville. Architecturalement parlant, rien de notable si ce n’est peut-être la vieille cathédrale Santa María de Concepción. Mais quel bonheur de se retrouver plonger dans cette ambiance détendue, où la vie s’écoule lentement, tellement lentement qu'on a l'impression qu'elle s'est arrêtée il y a 50 ans, comme nous le suggèrent les magnifiques voitures anciennes et les taxis-calèches que l'on voit passer à tous les coins de rues. De la musique nous accompagne tout au long de nos balades s'insinuant hors des maisons que nous longeons. Nous nous arrêtons régulièrement pour échanger 2-3 mots avec les passants qui nous saluent et que nous intriguons. Il y a vraiment peu de touristes à Cárdenas, et les rares qui y passent n'y dorment en général pas.Nous finissons par rejoindre notre casa et flânons dans la cour en attendant le souper qui s’avérera encore une fois délicieux.

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Puis, alors que nous demandons au chauffeur de colectivo à quelle heure est le bus du lendemain, il nous dit qu'il faut le réserver 2-3 jours à l'avance… Cette information quelque peu étrange nous met la puce à l'oreille… Nous décidons d'aller nous renseigner au terminal des bus…. Alors que nous voulons réserver pour le lendemain, on découvre qu’il y a un second bus à 14h30 ! Et qu'il reste des billets ! Nous nous dépêchons de les prendre, ne pouvant nous empêcher de médire sur ce chauffeur malhonnête ! Qu'il nous fournisse à nous de fausses informations, c'est une chose, mais qu'il fasse de même à notre hôte, son propre compatriote, on trouve ça vraiment très limite !

Mais tout est bien qui finit bien. Après 5 h d’attente, nous voilà dans le bus à destination de Trinidad, où nous arriverons en début de soirée.

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