Carnet des vadrouilleuses
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Carthagène
des Indes
En traversant Carthagène en taxi pour rejoindre notre hostel, nous nous rendons très vite compte qu'elle ne ressemble en rien à la ville de conte de fée que nous avions imaginée ! Certes, le centre-ville que nous découvrirons plus tard correspond davantage à cette description, mais ce n'est qu'une minuscule partie de la ville. Pour le reste, Carthagène est une ville comme tant d’autres, bruyante, polluée, et pourvue d'un trafic intense !
Une fois nos affaires posées à l'hostel, nous filons nous restaurer et nous baladons quelque peu dans notre quartier de Getsemani. Celui-ci est un peu plus populaire que le centre proprement dit, moins cher aussi, et situé à moins de 10 minutes à pied de celui-ci.La chaleur dans cette ville de la côte Caraïbes est tropicale, alors, durant nos quelques jours ici, nous retrouvons nos habitudes cubaines ! Levées aux aurores afin de profiter de la relative fraîcheur de la matinée pour nous balader, nous rentrons ensuite vers midi à l'hostel pour savourer sur le toit terrasse quelques empanadas que nous achetons à une gentille dame dans notre rue. Repas suivi d'une sieste avant de ressortir en fin d’après-midi pour continuer nos découvertes.
Hormis le centre-ville que nous parcourons en long et en large, nous passons également une journée à l’extérieur du centre touristique pour découvrir l'immense marché de Bazurto. Populaire, absolument pas touristique, tourbillon d’odeurs, de sons et de couleurs, celui-ci ne pourrait davantage trancher d'avec le centre-ville. C’est d’ailleurs pour cette raison que, il y a quelques années, il a été relocalisé aussi loin de Getsemani où il se trouvait à l'origine !
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour découvrir la forteresse qui s’élève non loin des berges de la lagune.
Après quatre jours complets passés ici, nous sommes contentes de quitter Carthagène. Cette ville est très belle mais elle ne nous a pas éblouies. Il lui manque le petit quelque chose, une atmosphère... L’âme de cette ville a dû fuir à l’arrivée des hordes de touristes !
