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Rapa Nui

- Suite -

Le lendemain, à 6h30, nous sommes en route en direction du fameux Ahu Tongariki et de ses 15 Moaï, d'où on peut observer le lever de l'astre du jour.

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Lever un peu décevant étant donné les nuages mais show intéressant anthropologiquement parlant, quand on prend la peine d'observer la pathétique danse des selfies… Peu nombreux sont ceux qui rangent leur smartphone pour simplement regarder…. Et combien ne jette en réalité qu'un coup d'œil. L'impression que les gens ne savent plus regarder sans cliquer !


Ce fut d'ailleurs un de nos défis personnels depuis le début du voyage : ranger plus souvent l'appareil photo et juste profiter du moment, admirer…. Le besoin de glisser notre tête sur chaque photo n‘ayant jamais été le nôtre, de ce côté-là, pas de problème ….


Mais ici, on atteint des sommets…. On a, à la limite, l'impression de gêner à rester en première ligne sans prendre de photo… « Si vous ne vous prenez pas en photo, que faites-vous là ? Poussez-vous et laisser ceux qui veulent se prendre en photo passer devant ! » 

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Une fois le soleil levé, nous profitons de la migration de la foule vers le parking pour faire connaissance, au calme, avec les 15 géants de pierre que nous admirons sous toutes les coutures.

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Et il semble que notre choix d'y aller à l'ouverture ne soit pas mauvais… nous sommes les troisièmes à entrer et nous bénéficions d'un site quasi vide pour notre premier tour (oui, le premier parce que, vous vous doutez bien, je n'ai droit qu'a une visite, alors j'y suis, j'y reste !). Ensuite, l’affluence augmente légèrement, pour finalement retomber quasi à zéro dans l'heure qui suit ! Nous sommes seules sur le site, le parcourant à notre rythme, prenant le temps de nous arrêter et de nous imprégner de l'atmosphère mystérieuse du lieu.

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Moaï à moitié enterrés, Moaï encore attachés à la roche, en cours de fabrication, Moaï abandonnés face contre terre, probablement en cours de transport… la vie de la carrière semble avoir été brutalement  suspendue, du jour au lendemain… L'énigme n'a que des théories pour l'expliquer... mais une chose est sûre, c'est un des sites les plus beaux et les plus impressionnants à mes yeux, et le mystère y  est sans doute pour quelque chose !

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C'est au comble de l'excitation que nous nous rendons au site suivant, dont j'attends la visite  avec impatience ! Rano Raraku, alias la carrière ou encore la nurserie des Moaï, est un des deux sites qu'on ne peut visiter qu'une seule fois (pour les autres, la visite est illimitée durant le séjour). Il s'agit donc de ne pas rater son coup et de bien choisir son moment pour éviter au maximum l'affluence….

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Après avoir flânés jusqu'à plus soif sur le site principal, nous rejoignons le cratère du volcan Rano Raraku, sur le chemin duquel, d'autres statues abandonnées en cours de transport, parfois quasi-cachées dans la végétation, se présentent à nous. Dans le cratère, un petit lac envahi de végétation, et encore d'autres Moaï sculptés et abandonnés. Malheureusement ceux-ci sont loin et l’accès aux Moaï est fermé. Néanmoins la vue des ces statues au loin dans le cratère est assez impressionnante. Elle renforce encore l'idée qu’il y en a partout, disséminés, cachés, oubliés, en provenance de la carrière, et même à plusieurs kilomètres du site, comme nous le verrons plus tard…

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Après deux bonnes heures nous sortons du site avec comme seul regret de ne pouvoir revenir nous imprégner une autre fois de cette atmosphère énigmatique.

 


Nous passons le reste de la matinée  à découvrir d'autres sites :

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Les Moaï tombés d'Ahu Akahanga et d' Ahu Vinapu… Enfin, les Moaï non-relevés devrais-je plutôt dire, étant donné que tous les Moaï ont été renversés durant les guerres de clans (c'était un moyen d’affecter le moral des ennemis) qui ont pris fin avec les cérémonies de l'homme oiseau. Seuls les Moaï de quelques sites ont été relevés, mais il y a sur l'île plus de Moaï tombés que de Moaï relevés !

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Le site de Vaihu, où un village a été reconstitué.

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A midi, petit retour à l'hostel pour le dîner et pour voir si le sac de Fla n'est pas arrivé – ce n'est pas le cas ; donc nous profitons de la voiture pour filer à l'aéroport tout proche pour savoir ce qui se passe (selon le site il était censé arriver aujourd'hui…). L’employée nous assure qu'elle va relancer la demande du sac qui aurait dû effectivement être dans l'avion de ce matin et nous confirme que nous avons droit à 25$ par jour de retard pour les achats de première nécessité (vu les prix pratiqués ici, on ne va pas aller loin mais c'est toujours ça et on compte bien en profiter !)


Ensuite, c'est reparti pour l'après-midi :


Ahu Huri a Urenga (Vai Puku), un Moaï relevé, unique et majestueux, situé à l'intérieur des terres et qui possède 4 mains

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Les pétroglyphes de Papa Vaka

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L'énorme Moaï, le plus grand jamais posé sur un Ahu – la plateforme cérémonielle- de Ahu Te Pito Kura ainsi que « le nombril du monde »

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La jolie, mais envahie, plage d'Anakena, qui offre un bel arrière plan pour les 7 Moaï de Ahu Nau Nau, extrêmement bien conservés et dont beaucoup sont coiffés du traditionnel Pukao, le « chapeau » des Moaï (plus probablement un chignon qu'un chapeau) et leur voisin solitaire de Ahu Ature Huki.

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La carrière de Puna Pau où étaient sculptés les pukao.

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Après cette journée de visite bien remplie,  nous déposons la voiture et repartons presque immédiatement vers le centre. Si nous voulons profiter de l'indemnisation de la compagnie aérienne, il s'agit de la dépenser avant que le sac n'arrive. Fla s'achète des tongs, histoire de ne pas passer le reste de la semaine en chaussures de montagne et un maillot puisqu'il lui en faut justement un nouveau. Ensuite nous dépensons le reste à refaire le stock de produits de toilette, crème solaire et autre anti-moustique. C'est que ça coûte cher ces machins-là, alors autant en profiter. Une gentille commerçante nous donne même le reçu d'une autre cliente afin de « faire payer Latam qui pratique à son goût des prix exorbitants ; et elle n'a pas tort !

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