Carnet des vadrouilleuses
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Puerto Williams
- Isla Navarino-
Après les formalités de sortie d'Argentine, nous nous retrouvons donc dans ce petit bateau qui sera très bientôt balloté dans tous les sens sur les flots du canal. Traversée éprouvante, particulièrement pour Flavia dont l'estomac n'est pas super bien accroché… Moi, tant que je ne regarde pas vers le bas, tout va bien ! Mais c'est tout de même la première fois que j'expérimente, même vaguement, cette sensation de mal de mer… c'est pour dire combien nous sommes ballottées…
Nous débarquons finalement sur l'isla Navarino, un peu au milieu de nulle part, et nous sommes emmenées en minibus vers Puerto Williams, la seule bourgade de l'île, située à une heure de route.
On nous dépose au bureau de l'immigration, puis, une fois les formalités effectuées, nous disons au revoir à nos compagnons de route (nous serons très certainement amenés à nous recroiser vu la taille de la ville !) et nous nous dirigeons vers notre logement.
Nous sommes accueillies par une espèce de papa ours qui nous montre notre chambre et nous donne quelques d'informations sur les environs.
Nous filons ensuite remplir nos estomacs dans un des seuls restaurants du bled. Un peu cher (bienvenue au Chili !), mais très bon ! C'est déjà ça.
Et comme le temps est toujours venteux et pluvieux, nous décidons de terminer l'après-midi au lit avec un bon film ! Un fois n'est pas coutume ! Lorsque l'heure du souper approche, le temps s'est un peu dégagé, nous partons donc nous balader dans les environs et faire quelques courses pour notre pique-nique du lendemain, avant d’aller manger !
Le lendemain, après un petit déjeuner communautaire dans la cuisine de papa ours avec les travailleurs qu’il héberge, et divers conseils de tout un chacun, nous voici en route pour la randonnée du Cerro Bandera.
Nous avons à peine franchi le coin de la rue voisine que deux magnifiques toutous s'invitent en balade. Ils nous suivront du début à la fin, et nous attendront même une fois rentrées chez nous pendant plus d'une heure à la porte de notre logement !
La randonnée est assez facile, et de nouveau, après une brêve marche d'approche, nous commençons par grimper dans une forêt fantastique dont les cimes dispersées laissent présager d'une jolie vue sur le canal.
Ensuite, après environ 2 heures de marche, le panorama qui se dessinait déjà entre les arbres s'épanouit devant nous. Nous marchons jusqu’à atteindre le sommet, puis continuons même encore un peu sur les crêtes.
Nous profitons de tout notre soûl du paysage avant de repartir vers la forêt, poussées par le vent glacial qui nous transit de froid
La descente est rapide et facile et nous voici rentrées à l'hostel où nous paressons un peu avant de partir souper.
Mais c'est vendredi, et il y a peu de restos à Puerto Williams, ce qui fait que quand une table de 20 personnes est réservée, ben il n'y a plus de place pour les autres clients….
On tente un bar pizza un peu glaucos avec la musique à fond, mais c'est full aussi, et quand, sur les conseils du patron, on revient une petite heure plus tard, c'est toujours aussi complet !
On fini par trouver une table dans un autre « snack-bar» qui ne serait pas du tout déplacé parmi les bars albanais des bas-fonds de Statte et nous dégustons un plat bien gras de « salchi papas » ! De quoi tenir l'hiver, sauf que par ici, ben c'est le printemps !...
Après ça, une bonne nuit de sommeil et remballage des sacs ! On quitte notre chambre vers 11 h et on laisse nos sacs en attendant le départ du bateau qui doit nous emmener à Punta Arenas. En attendant, on va se balader autour du village, puis le long du port et des quais, avant d'aller déguster un dernier bon repas dans notre resto favori (ouf pas de réservation de grande table pour midi !). On traîne un peu avant de repartir chercher nos sacs et de nous diriger vers le port.
