top of page

Santa Marta

20190805_213833.jpg

Nous arrivons en milieu d’après-midi à Santa Marta. Nous avons réservé un hostel depuis le bus ce matin (oui, oui, c'est moderne ici, il y a même le wifi dans le bus ! Et il fonctionne !) et nous nous y rendons directement. Santa Marta est une grosse ville dont le centre donne l'impression d’être celui d'une petite ville. On s'y sent bien, c'est agréable, même si, comme nous le découvrirons plus tard, certaines rues voient fleurir pas mal de drogués, pas vraiment dangereux, mais qui peuvent être assez harcelants.

Une fois installées à l'auberge, nous ne perdons pas de temps et filons dans les agences pour réserver le trek que nous désirons faire. Celui-ci n'est accessible qu'avec guide, ce qui nous oblige donc à passer par un guide. Sur place nous déchantons assez vite. Il y a beaucoup de monde en cette saison, et ce trek de la Ciudad Perdida a vu sa popularité monter en flèche. Nos recherches nous décrivaient un trek isolé, en petit groupe. La réalité actuelle nous propose des groupes de 15 personnes, environ 3 par agence, envoyés tous les jours sur les chemins de la Cité perdue. Et si on compte que c'est un aller-retour, vous  imaginez le nombre de personnes qui parcourent les mêmes chemins… la 2ème agence que nous visitons est encore plus claire. Il y a 2 cabañas au camp 1, chacune d'une capacité d'une centaine de personnes… les gens y dormant à l'aller et au retour… elles sont quasi complètes à cette époque de l’année. Ça donne un beau tableau. La Cité perdue ne semble plus si perdue… et pour nous, c'est impensable de rentrer dans une telle industrie. Nous abandonnons donc cette idée, quelle que soit la déception. Dès demain nous envisagerons d’autres solutions mais là, c’est l'heure de l’apéro ! Et les ruelles piétonnes nous invitent à flâner et à profiter des agréables terrasses.

P1010958.JPG
20190807_172615.jpg
20190807_163806.jpg

Dès le lendemain, nous partons donc à la recherche d'une autre agence qui propose des treks à la rencontre d'ethnies locales. Le guide fait partie de l'ethnie en question, qui est correctement rétribuée. Le tout à l'air d’être teinté de respect et d'une volonté partagée de rencontre et d’échange. Ça correspond bien à nos valeurs et l’expérience nous tente bien. Mais pas moyen de trouver les locaux de l'agence. Nous les contactons pas mail mais malheureusement ils sont complets. Il n'envoie que peu de personnes à la fois et de manière suffisamment espacée afin que ça reste un plaisir pour la communauté… c'est super, mais ça n'arrange pas nos bidons. Nous décidons donc de partir quelques jours près du parc national Tayrona.

 

 

Avant de nous y rendre, nous visitons une dernière agence, qui, elle aussi, possède une éthique qui nous correspond. Et il s’avère que depuis peu elle propose également des treks à la rencontre de la communauté Wiwa, une des 4 ethnies de la région, de laquelle sont issus tous leurs guides. Nous réservons donc ce Trek pour dans quelques jours, après notre découverte du parc Tayrona.

bottom of page