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L'île de nord

- Suite -

Tongariro

Le lift réservé la veille est ponctuel ! Il est 6h du matin lorsque nous démarrons pour rejoindre le début de la randonnée « Tongariro Alpine Crossing ». Arrivées là, nous sommes un peu désappointées par le ciel extrêmement couvert…. On est à la limite du brouillard. Mais les chemins sont extrêmement bien tracés, et les rangers nous assurent que celui-ci va se lever d'ici peu. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit les jours précédents, donc on n’en doute pas une seconde…

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S’ensuit alors une longue marche monotone, d'abord assez facile sur des caillebotis, puis progressivement plus fatigante avec des escaliers, puis une pente instable dans la cendre du volcan…. Et le tout, le nez dans le brouillard…. L'avantage c'est qu'il y a moins de monde que d'habitude apparemment, et qu'on ne voit pas la pente qui nous attend. Ça évite le découragement face à l'obstacle 😁 Assez facilement, finalement, nous arrivons au sommet où aucune vue ne nous récompense …

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La montée s’enchaîne donc rapidement avec une amusante descente dans la cendre. C'est presque comme une descente de pierrier, sauf que c'est plus instable et que les gens bloquent le chemin tellement ils descendent lentement ! Par leur faute (oui-oui !), je ne finirai pas la descente sans un vol plané des plus gracieux ! Plus de peur (pour Fla qui a assisté à la scène et cru que j'allais atterrir dans le cratère du volcan) que de mal ! Je m'en sors avec quelques bobos aux genoux et de beaux bleus ! Et aussi vite relevée, aussi vite repartie !

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La randonnée continue, le vent qui disperse parfois le brouillard nous laisse apercevoir un décor effectivement digne du Mordor, mais nous n'aurons pas la chance d'en voir plus.

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Ce n'est que lorsque nous aborderons, de l'autre côté de la montagne, la descente finale que le ciel commencera à se découvrir. Descente absolument intenable. Le chemin est recouvert d'alvéoles en plastique sur des kilomètres ! Bravo, pour un pays qui se veut des plus écologiques… Et ce revêtement est absolument infernal, douloureux pour les pieds, désagréable pour marcher, bref, sa seule utilité c'est de mettre en sécurité les pignoufs qui randonnent en baskets lisses ! Sans compter que finalement ça les renforce dans l'idée que la montagne en « Converse », c'est sans souci ! Pffff 🙄

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Bref… Il est 14h30 lorsque nous arrivons à la fin de la randonnée. Étonnamment nous l'avons trouvée plus facile que prévu, mais nous sommes évidemment extrêmement déçues de la météo qui nous a empêchées de profiter du paysage…


Retour au camping où nous savourons un repos bien mérité, avant de nous diriger le lendemain vers l’ouest.

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Taranaki

Après avoir roulé toute la matinée dans de jolis paysages, nous nous installons dans un petit camping situé sur la côte, à quelques kilomètres à l’extérieur de New Plymouth. Ensuite, nous reprenons la voiture et profitons de la fin d’après-midi pour aller faire une course à New Plymouth. Nous nous rendons également au DOC (Departement of conservation) d’où on resort avec tous les renseignements nécessaires sur les randonnées dans le Mount Egmont Park, où se trouve le célèbre Taranaki, volcan à la forme conique quasi parfaite.

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Le lendemain, nous nous réveillons bien avant les poules! Un petit coup d’oeil hors de la tente nous confirme la météo: ciel dégagé (les étoiles sont présentes) mais temps venteux. Après les préparatifs habituels, nous rejoignons le début du Mangorei Track où nous attend une petite randonnée de quelques heures qui nous mènera au pied du Taranaki. Je suis particulièrement fatiguée ces temps-ci, je sens que je puise dans mes réserves, sans oublier ma tendinite qui transforme les trop longues randonnées en torture. C’est pourquoi nous avons décidé d’être raisonnables et de ne faire qu’une petite balade plutôt qu’un trek de plusieurs jours…

Le chemin qui grimpe à travers les bois pour rejoindre le refuge à quelques heures de marche est encore suraménagé. Encore des kilomètres d’alvéoles en plastique déroulés devant nous, quand ce n’est pas des planches de bois recouvertes d’un filet métallique (faudrait pas qu’on glisse hein! ça risquerait d’être dangereux!). Il est presque impossible de mettre un doigt de pied sur le sol. Pas moyen de sentir la terre sous ses pas, d’être en contact avec la nature! Ce chemin est d’une tristesse! J’ai l’étrange impression d’être en cage.

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C’est horrible de partir à la découverte de la nature pour se retrouver là dessus! c’est quasi un trottoir en pleine montagne! Sans compter que c’est extrêmement désagréable de marcher là dessus! C’est dur sous le pied, et ça accroche excessivement.
Et il ne faut pas oublier la fausse impression de sécurité que ça apporte! On comprends mieux pourquoi hier au DOC la femme a insisté sur le fait de porter des chaussures de marche et prendre des vêtements chauds (la base quand on part en montagne me semble t-il, non?). Quand on aménage des montagnes comme un parc, il ne faut pas s’étonner que les gens s’y baladent en jeans et en petites baskets lisses! Et après, ils s’étonnent d’avoir plein d’accidents! Et du coup, ils aménagent encore plus leurs montagnes…
Bref…. Je m’arrête là et je vous épargne les 12 pages de réflexions engendrées par la débilité de leurs aménagements que je pourrais vous écrire…

Après 1h30 de marche des plus désagréables donc, nous arrivons enfin à la Hut où nous faisons une petite pause. Là-bas, les randonneurs qui effectuent la randonnée de deux jours se préparent pour leur deuxième jour de marche. Et quelle n’est pas notre surprise lorsqu’une fille croisée quelques secondes auparavant fait demi tour et nous accoste familièrement!

Il nous faut quelques secondes pour la reconnaître! Il s’agit d`Hélène, que nous avions rencontrée il y a 5 ans en Inde! Si ça ce n’est pas une rencontre improbable!

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Après avoir quelque peu papoté et s’être assurées de se retrouver plus tard pour un bout de route (elle se dirige aussi vers l’île du sud) nous reprenons le chemin pour rejoindre le Pouakai Tarn, petit étang qui offre un point de vue très sympathique sur le Taranaki, à seulement 20 minutes de là.

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Ensuite, on fait demi-tour, et c’est parti pour 2 heures de descente infernale sur leurs aménagements de cons! De cette balade, on retiendra la rencontre avec Hélène et la beauté du Taranaki, mais aussi une des marches les plus désagréables qu’il nous fut donné de faire! C’est bien dommage!

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Il est encore tôt lorsque nous rentrons au camping. Nous profitons donc tranquillement de l’après-midi. Nous resterons encore une journée ici, durant laquelle nous nous attellerons à la lessive et au rangement et nettoyage de notre espace de vie, j’ai nommé la voiture!

Wellington

Il nous faut environ 5 heures pour rejoindre Wellington où nous avons réservé une chambre chez l’habitant dans un quartier résidentiel en périphérie de la ville.


A peine installées, nous sautons dans un bus en direction du centre-ville où nous voulons visiter le célèbre « Papa Museum ». Nous apprécions la section sciences naturelles et géographie, très interactive, mais nous trouvons le reste du musée difficilement accessible aux non-anglophones. Les termes employés sont compliqués et les sections historiques sont mélangées et mixées avec les culturelles… Bref, pour qui n’a qu’une petite idée de l’histoire New Zélandaise, c’est trop compliqué. Nous abrégeons donc la visite pour aller nous promener dans le centre-ville. Pour une capitale, la ville est assez petite et c’est agréable de s’y promener. Nous terminons la journée par une pizza en terrasse avant de reprendre le bus pour rentrer.

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Le lendemain, nous avions prévu de partir en balade sur la côte sud, mais malheureusement le temps est épouvantable: brouillard et vent à décorner les boeufs! Nous passons donc la journée dans notre agréable homestay dont nous ne sortirons que le soir pour nous offrir un bon petit resto indien à quelques rues de chez nous!

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Il n’est pas encore 8h lorsque le lendemain matin nous embarquons sur le ferry en direction de Picton. Tout se passe comme sur des roulettes et, à 12h30, nous débarquons l’autre côté du détroit de Cook. C’est parti pour la découverte tant attendue de l’île du sud!

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